AA – Ankara – Naz Altinsoy
Réciter des prières au conseil municipal, en début de réunion, ne violerait pas la Constitution américaine selon une décision rendue par la Cour supreme, le lundi 5 mai.
Depuis 1999, les réunions mensuelles du conseil municipal de la ville de Greece de l'Etat de New York débutent avec une prière récitée par un membre du clergé choisi parmi les congrégations locales. La ville étant majoritairement composée d'une population chrétienne, les congrégations le sont donc quasiment toutes également. Idem pour les prières.
Deux habitants de la ville de Greece, l'une juive et l'autre athée, ont saisi la Cour pour violation par la ville de Greece de l' "Establishment Clause" du premier amendement de la Constitution américaine stipulant la stricte séparation de l'Eglise et de l'Etat.
D'après la majorité des juges qui ont rendu la décision le lundi, ce n'est pas le cas, car la "prière cérémoniale" ferait partie de la tradition du pays, depuis que "la nation a été fondée".
Sur les neufs juges qui ont statué, les cinq majoritaires sont tous catholiques, tandis que parmi les quatre juges dissidents, trois sont juifs et l'un est catholique. Les cinq juges majoritaires sont également réputés pour etre de tendance conservatrice.
"En récitant ces prières sectaires au conseil [municipal], les membres du clergé appellent à plusieurs reprises les individus à participer à un culte qui peut etre en contradiction avec leurs propres convictions, avant de participer à la gouvernance municipale", a affirmé la juge Elena Kagan dans son opinion dissidente.
La Cour a toutefois déclaré que ces prières étaient conformes à la Constitution tant qu'elles ne visaient pas à contraindre ou intimider les croyants d'une autre religion et les non-croyants. - Ankara
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